Attablé à la terrasse d’un troquet devant une formule café/croissant, j’assiste
une fois de plus à cette (triste ?) scène.
Baby sitting blues.
Je les regarde ces parents bâillant,
Visages blafards, « zombifiés »,
Endormis tard, trop tôt réveillés,
Par les pleurs de leurs jeunes enfants.
Ils me rappellent le temps,
Où j’étais comme eux épuisé,
Où j’avais souvent hâte de rentrer,
Me reposer de ces congés éreintants.
Pourquoi prendre des vacances,
En déplaçant son quotidien .
Espoir de se retrouver… en vain,
Rapprochement… perdu d’avance.
Parce qu’il faut « partir absolument» ,
Paraît-il «comme tout le monde» ,
Oui, avec ses deux têtes blondes,
Les priver de sieste, obligatoirement !
Le routinier purgatoire que l’ on pense briser ,
N’ est rien à côté de l’enfer de Dante,
De ces tristes villégiatures exténuantes,
Où l’ on finit par se fâcher, ou même se séparer …
Quelle(s) solution(s) : des horaires adaptés,
Pour nos bambins surexcités ?
Papi et mémé pour une garde alternée,
Pour une dynamique de couple retrouvée ?
Bonne fin de vacances…
Glomérule Néphron.
Texte paru sur mon blog le 07 Août 2017.
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